L’histoire du TGL

En 2020 Le Trail du Grand Luberon est passé dans la catégorie M15… à ce niveau, on ne regarde plus les photos de la première édition, cela fait trop mal !!

Mais bon, de temps en temps, et surtout pour les jeunes pousses, il faut revenir à la genèse. Certains le demandent…. Alors c’est parti !

Parler du TGL (merci Hub), c’est d’abord parler du CAVAL. A cette époque, une génération de coureurs s’est rencontrée, motivée et soudée derrière un projet de club et plus tard de courses. Sans eux, sans l’aval de grand coach, Guy, la course n’aurait jamais existé.

Il n’y avait pas beaucoup de traileurs au club en 2005/2006…. Beaucoup ont connu les sentiers, le panorama des crêtes à cette occasion, lors de la première reco et en marchant ! A l’époque, point de traces GPS, de Strava et autres engins modernes qui dévoilent tous les secrets et permettent plus facilement de découvrir et vivre le massif. N’oublions pas cela. L’expérience humaine. Chacun emmenant sa compétence, son désir de partager.

Après, pourquoi Cabrières d’Aigues ? Une évidence pour moi, tout comme cette barre que nous voyons tous les jours de Pertuis et de tout le sud Lub, barrière climatique, frontière avec l’AUTRE Luberon… forcement un jour ou l’autre tu iras transpirer sur le GR qui monte au Mourre et là….

Nous sommes gâtes dans la région en terme de massifs aux magnifiques crêtes, je les apprécie toutes depuis longtemps, mais les 8 km de crêtes parcourus sur le TGL et TGXL d’Ouest en Est sont une pure merveille, à n’importe quelle heure et saison. Toujours la même émotion !

Et non, je n’ai pas oublié l’acteur principal. Celui qui nous a reçu, nous les deux pertuisiens qui n’en menaient pas large en venant lui présenter le projet…. Monsieur Claude Favet, Maire de Cabrières. Je t’entends nous dire : « et bien vous au moins vous me demandez pas d’argent »…. on lui proposait de lui louer la salle ! Je te revois encore le dimanche de la première quand tu as découvert toutes les installations de départ ! Tu étais partout pour nous aider. Cela valait bien « une Balade » pour toi l’amoureux du Luberon qui veille sur nous là haut.

Pour finir, les guest star, celles et ceux qui ont enfoncé le clou, ma plus belle émotion sur la place du 8 mai lors de leur première venue : pilotes et cylindres des Dunes d’Espoir.

Comme dans le trail, une nouvelle génération est là au Caval, dans l’équipe Trail. Depuis l’an dernier elle avance, s’organise, nous surprend, nous secoue. Donnez nous l’envie comme disait l’autre. Nous serons heureux de vous aider à construire votre TGL et votre CAVAL.

Cette année, nous nous inscrivons dans une démarche éco responsable… une démarche qui ne sera rien sans la participation et l’implication de vous, traileurs. Signe d’une urgence, d’une prise de conscience. On ne peut pas parler de cela sans avant tout rappeler que dans notre pratique nous traversons des trésors qui ont mis des milliers, centaines, dizaines d’années à faire ce qu’est le Luberon aujourd’hui. C’est primordial et vital. Ce patrimoine naturel, ces espaces modelés par les humains, ce patrimoine bati doivent être apprécié et respectés, si nous voulons donner du sens à notre pratique. Le jour du trail, tout le temps, partout… par cohérence.

Claude Lopez - Directeur de course